29 février 2024 - Les trésors de Nikko
Enfin nous avons un magnifique soleil qui baigne notre journée. Comme nous sommes à l’autre extrémité de Nikko, il nous faut prendre un train pour aller au bout de la ligne. Par chance, deux compagnies ferroviaires le propose. Et ces deux compagnies disposent chacune de ses trains, de ses rails… et de ses gares ! Il y a donc 2 gares proches de notre Guest House, et nous opterons pour celle que nous ne connaissons pas encore. Problème : le distributeur ne propose pas de ticket pour cette gare… un préposé nous explique qu’il suffit de commander un ticket du montant voulu. C’est tout simple, encore fallait il le savoir 🤣

Un petit kilomètre après la gare, se trouve le pont en bois de Shinkyo. 
Nous commençons à escalader la montagne où sont les temples et sanctuaires dédiés aux premiers Shoguns ayant gouvernés le japon au XVIIème siècle. Notre première visite sera consacrée au Temple de Taiyu-in, le petit fils du fondateur de la dynastie. Nous sommes presque seuls, c’est un vrai bonheur.





Nous visiterons ensuite le site du grand-père Tokugawa Ieyasu, celui qui a réunifié le Japon et créé le Shogunat. Situé un peu plus haut encore, se mérite par l’ascension de 204 marches. Ses façades sont ornées de motifs animaliers bien connus.




Nous aurons la chance d’assister au début d’un office Shintoïste pour un jeune couple. Prêtre en grande tenue, et le tonnerre du tambour du début de la cérémonie par ce que nous pensions être juste une accompagnatrice. Mystique !
Enfin, nous redescendons visiter le jardin Futarasan-jinja, qui contient quelques temples plus modestes.

Enfin la visite du site s’achève avec le Rin’Noji, tout en bas. Ce temple contient trois grandes statues de 3 bouddhas. Mais comme dans tous les temples, nous devons nous abstenir de prendre des photos. C’est en revanche le seul qui permet de conserver ses chaussures lors de la visite !

Il est plus de 14h45, nos estomacs crient famine (enfin, on s’en charge pour eux). Nous retraversons donc le pont qui enjambe la rivière Daiya pour descendre à Nikko. 
Beaucoup des restaurants ferment vers 15h00 ou 15h30, et refusent de nous accueillir. Avec bonheur, nous tombons sur le restaurant _Yuba ryōri Aburagen_ qu’on ne peut que vous conseiller si vous passez dans le coin. Une fois encore, nous vivons une expérience magique. Nous optons pour 3 plats différents : porc de Nikko, riz et châtaignes, et _Yuba_ frit qui n’est rien d’autre que la crème du lait de soja bouilli puis légèrement frite, autre spécialité de Nikko. Que des bonnes surprises, tant visuelles que gastronomiques. Les plats sont soignés, la vaisselle choisie avec attention, l’assaisonnement délicieux…

Nous retournons à notre logement, et passons au supermarché local pour y acheter de quoi faire un diner léger… mais sans nous laisser tenter par les alevins de poisson et de nombreuses autres spécialités proposées.

Coté bières, on se croirait en République Tchèque, l’offre abonde… occupant plusieurs rayons du magasin, et on se rappelle que la brasserie Pilsen appartient d’ailleurs au groupe japonais Asahi, leader ici.

Si les bières, Sushis et autres douceurs ne sont pas chers, en revanche, les confitures et le Nutella sont très chers. La photo ici ne rend pas la vérité… Tous les pots sont petits ! 399 yens, soit 2,5 euros pour un tout petit pot, voilà qui fait des malheureuses.

Bien évidemment, qui à parler nourriture (les japonais ayant comme les français le culte de bien manger), il faut aussi parler de l’autre coté du circuit… les fameuses toilettes japonaises !
Gadget de haute technicité : siège chauffant en permanence, jets pour remplacer le papier toilette, musique pour dissimuler les bruits inconvenants, voire parfum automatique… et petit lavabo situé au dessus du réservoir, qui s’ouvre automatiquement lorsqu’on tire la chasse, ce qui permet de se laver les mains avec l’eau qui servira à la prochaine chasse. L’eau est ainsi économisée… mais pas l’électricité.
