27 février 2027 - Kanazawa et Shirakawa-Go
C’est sous la neige que nous rejoignons la gare de Kanazawa pour prendre un bus pour le village de _[Shirakawa Go](https://whc.unesco.org/en/list/734/ "Shirakawa Go")_, dans les alpes japonaises, inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco tout de même. La neige dès le bord de mer…
Pas de souci pour acheter des places aller, mais le guichetier nous indique (enfin, il explique à Marie) qu’il n’a pas de place pour le retour. Tant pis, on verra bien sur place à trouver un autre moyen de transport. Mais très vite, une fois à bord, grâce à un site internet, nous trouvons des places sur un bus qui n’était pas signalé à la gare, de la même compagnie, que nous nous empressons d’acheter. Rassurés, nous pouvons donc profiter du trajet. La neige est de plus en plus présente, et le trajet ne dure que 75 minutes.
Arrivés, nous avons un peu plus de 3 heures devant nous, que nous occuperons à visiter des fermes et maisons où se pratiquait auparavant la [sériculture](https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9riciculture "sériculture"). Les gourmands craqueront devant des spécialités à base de patate douce, des petits pudding locaux au chocolat ou café, un bol de soupe de maïs ou encore des gaufres plantées sur un bâton, comme une glace, recouvertes de feuilles de muriers broyées ! Nous achèterons aussi quelques spécialités, des baguettes, et une paire de gants bienvenue dans ce paysage de montage. La neige tombera souvent, avec parfois de magnifiques rayons de soleil. Les touristes sont ici majoritairement des chinois, des japonais… mais nous n’entendrons jamais parler français depuis la première fois depuis le début de notre séjour.
L’une des maisons principales, _Nagase_, s’enorgueillit du chantier de rénovation du de sa couverture, et donne lieu à un regroupement incroyable d’artisans qui ne chaument pas (_désolé je ne pouvais pas ne pas la faire…_) 
Nous découvrirons aussi que la paille de riz se tisse, et permet la réalisation des tatamis bien évidemment, mais aussi de cordes utilisées pour la confection de revêtements comme les tatamis mais aussi pour l’assemblage des poutres des maisons. 
Comme toute communauté japonaise, les 600 villageois honorent les esprits et Bouddha dans plusieurs sanctuaires. 
Les 3 heures passent vite, et nous reprenons notre bus pour revenir à Kanazawa, et acheter les places de train pour le Shinkansen du lendemain matin, puis nous rendre de nouveau dans le magnifique quartier touristique de _[Higashi](https://www.japan-guide.com/e/e4206.html "Higashi"). _
Autrefois quartier des _Samourais_ et des plaisirs, nous y visitons une ancienne maison de _Geïkos_, le nom des Geishas locales.

Un glacier propose ses produits enrobés d’une très fine feuille d’or. Nous résistons, jusqu’à une boutique située quelques mètres plus loin, moins achalandée, qui propose des sortes de crêpes fourrées avec une crème légère accompagnée de chocolat, de fruit ou de pates de haricots rouges qui ressemble à de la crème de marron. Il faut bien compenser d’avoir affronté le froid de la montagne 😂

Culpabilisés d’avoir tant cédé aux gourmandises, le diner sera plus raisonnable évidemment, dans un petit restaurant de type _Teishoku_, c’est à dire proposant un ensemble de plats particulièrement sains, et toujours très bon marché (moins de 7€ ci-dessous), servi et dégusté directement au comptoir. Les propriétaires, âgés de plus de 60 à 70 ans se sont montrés évidemment très aimables malgré l’heure tardive, et le japonais de Marie s’est révélé une fois de plus indispensable à cette nouvelle expérience.
