26 février 2024 - Kanazawa, mer du Japon
Départ de l’hôtel… Nous faisons un _check-out_ impeccable en anglais, qui se conclut par un "bon voyage Madame Monsieur” dans un français parfait. Encore une française à l’accueil ! Elles sont trois uniquement dans cet hôtel pourtant discret nous indique la réceptionniste !
De là, nous rallions la gare, et quelques centaines de mètres avant, découvrons encore un nouveau temple bouddhiste majestueux.

Depuis Kyoto, nous avons rallié Kanazawa sur la cote ouest du Japon via le train Thunderbird, après avoir longé le [lac Biwa](https://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_Biwa "lac Biwa"), le plus grand du Japon. [Kanazawa](https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanazawa "Kanazawa ") est jumelée avec Nancy et Gand (bises à ma fille qui y effectue son stage de fin de cycle d’ingénieure)… Petite commune de 470 000 habitants.
Nous déjeunerons d’une belle assiette de Sushis, laisserons nos bagages dans l’une des innombrables consignes de la gare (très commun au Japon), puis irons visiter le Château et le Jardin de Kanazawa.
Le château est tout neuf. Il n’a cessé de bruler et d’être utilisé à d’autres usages depuis plus d’un siècle (caserne, université) avant que la commune ne décide de lui rendre son apparence première. Un musée - quasiment exclusivement en japonais - permet de comprendre les techniques d’assemblage anciennes qui ont été réutilisées pour la construction actuelle des bâtiments.

Les jardins sont réputés comme l’un des plus beaux du Japon. Un vent froid glacial ne nous a pas nécessairement aidé à l’apprécié comme tel hélas. Parmi les chefs d’oeuvre, la plus ancienne des fontaines du Japon. Sérieusement ? Il y a heureusement mille choses plus harmonieuses dans ce jardin.


Nous y croiserons aussi plusieurs jeunes filles toutes habillées dans de magnifiques Kimonos, malgré le froid. De vrais moments de grâce !
Retour à la gare, puis nous prenons un minuscule autobus qui pour 100 yens (70 centimes) nous emmène proche de notre logement. Un peu isolé certes, mais une fois sur place, le charme opère, et Marie veut s’installer définitivement dans ce petit appartement japonais. 4 futons, un décor épuré très japonais, 1 table basse avec couverture chauffante d’où je rédige ce journal… 