Pas encore totalement remis du décalage de 8h, et donc réveillés à l’aube. En taxi, chargés de valises qui ne sont pas autorisées dans les autobus de la ville, nous prenons un taxi pour rejoindre la résidence étudiante où loge ma filleule pour y déposer ces grosses valises que nous reprendrons à notre retour pour la France. De là, Marie nous emmène visiter son sanctuaire préféré, celui de KItano, assez proche… Les pruniers commencent à fleurir, mais la fête sera le dimanche 25. Prières, achat des carnets sur lesquels seront calligraphiés les lieux et dates de visites (par des professionnels, qui existent dans chaque temple ou sanctuaire).    Visite d’un des plus célèbres Sanctuaire de Kyoto, celui de Kinkaju-Ji, ou Temple Doré. Les 2ème et 3ème niveaux de cette pagoge, l’une des plus visitées du Japon, sont recouvertes de feuilles d’or.   L’une des plus mauvaises choses que les japonais ont importée des Etats-Unis, à part le base-ball évidemment, ce sont ces monstrueux cables électrico-téléphoniques-optiques qui salissent un paysage urbain si propre et souvent harmonieux.  Etudiante en Japonais, Marie suit ses cours dans cette langue et aussi en anglais dans l’université de … un peu désertée en cette période de vacances. Le batiment dédié aux formations en relations internationales.  Evidemment, il faut aussi nourrir le corps, et pas uniquement l’esprit. Nous testons donc un premier vrai Shushi-Bar japonais. C’est rigolo, car en plus des assiettes "qui tournent”, on peut aussi commander des assiettes plus audacieuses… comme un magnifique shushi à la sardine ! C’est l’opportunité d’essayer beaucoup de choses différentes (28 plateaux) sans prendre de risque pour sa bourse… 25 euros à 3 avec cafés et desserts.  Bon, avouons que nous avions aussi craqué depuis une pâtisserie improbable et donc authentique le matin… Là encore, 4 belles bouchées pour 3 gourmands (soit 1 bouchées) pour 4 euros.  Pour poursuivons par un autre sanctuaire majeur du Japon (Kyoto ayant été la capitale durant plus de 1000 ans, cette ville est nécessairement riche en témoignages de ce type) : Ryoan-Ji. Un Jardin magnifique, qu’on aurait adoré voir sous le soleil (qui ne se lève pas malgré le nom du pays). Un sanctuaire, c’est un parc qui peut être immense. Kyoto en compte des dizaines.  Derrière un mur, l’un des plus grands jardins secs du monde. 15 pierres, mais quelque soit l’angle, une est toujours dissimulée. C’est agaçant cette perversité japonaise ! :wink:  Les cloisons de la pagode attenante sont toutes décorées à la main par un très célèbre styliste nippon. Elles représentent ici la vie et la mort d’un dragon.    Clairement, Ryoan-Ji possède l’un des plus beaux parcs.  Nous finirons un peu à la hâte le sanctuaire de Ninna=Ji, qui ferme à 16h30. Quelques pagodes très étonnantes plus que le jardin cette fois-ci.    Après quelques courses, nous optons pour une soirée proposée par une école de formation aux arts kyotoites. En 1h, plusieurs plateaux proposent de façon raccourcie la découverte de la cérémonie du thé, de la composition florale, du Kato (instrument de musique), du théâtre comique et pas… puis une photo avec des Maïko, qui sont des apprenties-Gaïshas. Nous terminerons la soirée par une longue promenade à la nuit tombée dans les ruelles de Gion, où l’on retrouve un peu le Kyoto d’antan, aux maisons de bois... et sans les hordes de touristes. Étonnamment, nous avons souvent entendu parler français sur chacun des sites, plus qu’italien ou allemand.