11 mars 2024 - Kobe et Osaka

Ce matin, nous avons droit au petit déjeuner de l'hôtel. Dans le bar, entre un tout petit cinéma et une bibliothèque (écrit en français, comme Cinéma par ailleurs), nous prenons un capuccino, et le serveur nous apporte des sandwichs tomate, jambon, œuf, mayonnaise, et un fromage blanc muesli coulis de framboises. 
Sitôt avalés ces portions trop généreuses, nous traversons la partie historique de Kurashiki pour reprendre le train vers Kobe.

Ville célèbre dans le monde entier pour sa viande de bœuf, des animaux massés à la main pour fournir l'une des meilleurs viande rouge au monde, et pour le séisme de 1995 qui avait détruit une bonne partie de la ville et tué 5000 de ses habitants. 
Evidemment, une fois encore, les japonais ont effacé les traces de cette catastrophe, et nous sommes surpris devant le nombre d'immeubles imposants dès la sortie de la gare.
Après avoir déposé nos bagages trop lourds dans un locker, nous allons vers la partie occidentale de la ville. Elle est constituée de quelques maisons censées évoquer certains des pays occidentaux : Etats-Unis, avec une maison de type sudiste, Danemark, Autriche, Hollande... et France. C'est assez discutable, à l'exception d'un square qui reproduit assez fidèlement l'ambiance d'un square français. 

Je tombe en arrêt dans une petite boutique qui propose du beurre de pistache. Délesté de 1500 yens, nous avons une petite boite contenant 150 grammes de beurre bien emballés, qui devront attendre quelques heures, et seront dégustés à Osaka.
Nous descendons vers le centre-ville, et une petite ruelle commerçante située entre deux voies ferrées, les commerces étant sous les voies ferrées, comme souvent au Japon.
Evidemment, nous avons prévu de gouter de la viande. Nous trouvons un tout petit restaurant à l’écart des circuits touristiques, à tel point qu’il n’y a pas de carte en anglais, mais il s’avère très bien noté. Nous pouvons y déguster du bœuf local sous plusieurs formes, à des tarifs raisonnables par rapport à ce que proposent tous les restaurants pour touristes, mais dans des proportions plus raisonnables vraisemblablement, accompagné d’un verre de vin rouge local. 
Marie et moi ajouteront un dessert constitué d’une gaufre fourrée de crème pâtissière en forme de poisson (voir photo), et Christine de boules de sésames dans le Chinatown local. 

Puis nous nous dirigeons vers le port de Kobe, avant de de rentrer doucement vers la gare pour prendre un dernier train pour Osaka, notre dernière étape.

A Osaka, la fatigue se fait un peu sentir pour tous. Nous restons dans le quartier de XXX pour voir la tour éponyme. 
Puis nous remontons vers le quartier de Dontonbori, autour du canal, quartier que l’on peut considérer comme le centre-ville d’Osaka (qui a plusieurs centres en fait, autour des principales gares).

Enfin, nous recherchons un restaurant de sushis pour terminer la journée. Tous ceux du centre-ville annoncent des délais d’attente de 40 à 50 minutes. En nous rapprochant de l’hôtel, nous en trouvons un qui nous accueille rapidement. Ce seront 24 assiettes qui seront dégustées… des bonnes surprises, et certaines beaucoup moins bonnes (comme du caviar de branchies de crabes… beurk !) 