12 mars 2024 - Shopping
Il pleut ce matin. Marie et moi faisons un aller-retour à son appartement à Kyoto pour y récupérer nos grosses valises et les déposer dans l’hotel à Osaka, pendant que Christine découvre le centre commercial autour de Namba. Découvre, car les magasins sont répartis entre la gare, plusieurs immeubles dont ils occupent généralement les sous-sols et premiers étages… de vrais labyrinthes qui nécessitent un solide sens de l’orientation et une bonne mémoire visuelle… et beaucoup de chance pour s’y retrouver. Une pensée pour les salariés de ces magasins qui ne voient probablement jamais le jour pour beaucoup.
Nous voulons absolument gouter les [takoyaki](https://www.cuisine-japon.fr/recette-takoyaki/ "takoyaki"), qui sont des boulettes farcies de poulpe et d’une crème et de ciboulette. Nous trouvons une toute petite échoppe, avec 5 tabourets, et nous essayons 3 spécialités différentes. Dans les faits, le bilan est plutôt mitigé, car on ne sent pas trop les morceaux de poulpes… et le tout est assez acide, comme très vinaigré. Ce qu’un second essai dans un autre restaurant confirmera.

Dans la fin de l’après-midi, nous ferons plusieurs grands magasins de vêtements, d’électronique, d’accessoires de maison, où l’on trouve de tout pour pas trop cher, en tout cas, bien moins cher qu’en France.
Le soir, nous dinerons dans un restaurant de _Ramen_, assez relevés. Clairement, après le boeuf japonais, cela reste l’un de nos plats préférés.
L’un de nos étonnements les plus marquants, c’est la quantité phénoménale de restaurants au Japon. Il est possible de se nourrir correctement pour 10 euros, servis à table. Au delà, on trouve des distributeurs partout. De boissons chaudes et froides en bouteille, souvent pour moins d’un euro, mais aussi des plats chauds comme les Ramen ou des pates, de 3 à 6 euros.

A l’issue, Marie nous emmène pour une soirée Karaoké. Ici, c’est une industrie, avec des jeunes ou des couples de japonais assez agés aussi qui viennent tous s’enfermer quelques heures durant dans des cabines, avec soft-drinks et crème glacée à volonté. Nous ne sommes pas de grands chanteurs, c’est donc moins culpabilisants de chanter dans ces conditions. Marie nous épate avec 3 chansons de pop japonais dont elle maitrise parfaitement les mélodies. Les chansons françaises sont assez rares, nous ferons surtout des “classiques” anglais et américains. Epuisés, nous rentrerons vers 1h du matin, la voix un peu éraillée…