1er mars 2024 - Nikko à Kamakura - Grand Buddha
“_Il neige !_” indique Christine au réveil. Une fine couche s’est déposée, et il continue de tomber quelques flocons.


Nous partons pour la gare de _Nikko_, avec le petit train local pour _Utsonomya_, puis prenons un train local qui va nous amener directement à Kamakura en 2h36 tout de même, car il s’arrête toutes les 3 à 6 minutes, et traverse Tokyo, Kawasaki et Yokohama.
 Plan TraJet
_Kamakura_ semble être un peu le Deauville de Tokyo. Proche de la capitale en train, une plage de surfeurs, beaucoup de boutiques et de restaurants, et des tarifs d’hôtel plus élevés qu’ailleurs.
Bagages déposés, nous allons voir le gros Buddha de _Kamakura_, principal objet de notre présence ici. En chemin, un vieux monsieur nous interpelle et nous montre une carte sur un store de boutique, pour nous indiquer la route, et nous montrer aussi qu’il y a un autre temple tout à coté. Le guide nous confirme que le jardin est magnifique, et nous commencerons donc pas là.
Le sanctuaire de Hasera est effectivement l’un des plus beaux jardins que nous ayons vu. Les cerisiers y sont déjà e n fleur !

Les lanternes différentes de toutes celles que nous avons vues dans les autres sanctuaires.


Certains des paysagistes de ce jardin ont même été décorés par la Reine de Grande-Bretagne

Et le temple est de toute beauté

Bien évidemment, les carpes ont leur espace nautique, et arborent les couleurs olympiques : or et argent au moins !

Et que serait un santuaire sans son jardin sec !

Nous quittons un peu à regret l’endroit, pour aller enfin rencontrer le grand Buddha, quelques centaines de mêtres plus loin. Chose amusante, nous pouvons même aller dans son abdomen !


Il est évident que Christine et Marie ne manqueront pas de faire remplir leur carnet de Goshwin pour témoigner de leur visite dans les deux sanctuaires.
Nous croisons encore un couple de jeunes japonaises en Kimono, ce qui leur confère une élégance incroyable.

En repartant vers la plage, nous nous régalerons d’une glace aux haricots rouges, légume très apprécié et consommé ici en pâtisserie, souvent comme remplaçant du chocolat.
Marie peut aussi admirer le pacifique. En face, l’Australie.

Nous rentrons dans notre Guest House, et là, catastrophe. Le local qui sert à garder nos bagages est en fait notre chambre. 11m2, dont certains envahis par d’autres effets, des futons épais comme du papier à cigarette, et un propriétaire habillé en Samuraï très fier de lui. C’est sale, pas isolé, pas confortable. Un peu assomés, nous allons le prendre à la rigolade, puis partons à la recherche des restaurants conseillés par le guide du routard. Nous n’en trouverons aucun, et finirons dans un petit pub qui propose une cuisine d’Okinawa, l’ile méridionale du Japon, connue pour les batailles violentes durant la seconde guerre mondiale. Nous rentrons vite nous coucher… et dormirons très mal.