2 mars 2024 - Kamakura Kita et Enoshima
Nous nous réveillons forcément bougons. La nuit a été mauvaise.
C’est un jeune japonais très souriant, doux et discret qui nous prépare un petit déjeuner japonais. Oubliez café et croissants… Soupe Miso, légumes grillés, riz.
Nous prenons le train pour Kamakura Ita, à quelques kilomètres plus au nord, pour y visiter un sanctuaire Zen.

Moi, j’y vois plus le loup de Tex-Avery qu’un véritable dragon. Marie me fusille du regard.

Le faible nombre de touristes rend le site particulièrement calme et agréable. Zen on vous dit !



Tout en haut des escaliers, une immense cloche de 2,5 mêtres… mais qui n’est actionnée qu’une fois par an.

Nous trouvons un petit café, et y prenons une petite soupe de haricots rouges (on devient accrocs) avec un thé.

Enfin, nous reprenons le train pour Kamakura, puis une toute petite ligne qui longe la mer, passe au milieu des maisons jusqu’à la presque île d’Enoshima, le Mont Saint-Michel japonais. De là part aussi un train appelé “monorail”, je dirais plutôt un train suspendu !

La rue principale ressemble d’ailleurs à celle du MSM !

Comme il est plus de 14 heures, nous allons vers l’un des restaurants de poisson les mieux notés. Nous devons nous déchausser, et manger sur des tables basses posées sur des tatamis… Aïe !
Le repas de poisson cuisiné est bien trop copieux pour Marie et Christine, alors que me suis régalé du meilleur sashimi de ma vie. Tous les poissons crus étaient fondants ! Du coup, il a fallu prêter main (enfin bouche) forte.

Même sur une petite île, l’horreur des câbles nous poursuit, encore plus hideux qu’en ville.

La spécialité d’Enoshima, ce sont les Suchiris, des alevins, poissons à peine éclots dont on distingue pourtant les yeux. Ils en mettent partout, jusque dans les burgers et même les glaces !!!


Tout en haut de la rue, un nouveau sanctuaire évidemment, et son Torii.

Là, le Dragon est crédible !

Celui-ci beaucoup moins. Le jeu consiste à tremper les pièces dans une passoire afin d’espérer un doublement de la fortune, puis de jeter les pièces dans une boite. A coup de 1 yen, soit 1/160 d’euro, on ne risque pas grand chose.

L’île est reliée à la terre par un unique pont de 384m de long.

Norme